Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 21:06

 

 Morsaline    Polar paru aux éditions Krakoen 

 

 

Quatrième de couverture: 

Kerande, côte atlantique, été 2009. Les touristes se bousculent dans la petite cité médiévale, inconscients du drame qui se joue à quelques pas de là. deux morts par balle. Deux "clients" plus ou moins forcés d'une très chic et très discrète clinique psychiatrique. Les gendarmes enterrent vite le dosssier, avec la bénédiction du Parquet de Nantes : un fils à papa trop médiatique compte au nombre des tués. Folie meurtrière confirmera à son tour -bien malgré lui- le commissaire Czerny. Car il le sent, un fou peut en cacher un autre; et la tuerie n'est pas finie. Czerny parviendra-t-il à démêler le vrai du faux? La vie lui a appris à se méfier des coupables livrés sur un plateau. Surtout lorsque les coupables en question sont derrière les barreaux. 

 

 

   

 

Je découvre Hervé Sard à travers "Morsaline" et j'avoue être sous le charme...

 

L'intrigue est  construite par le biais d'une chevauchée de récits où évoluent les différents protagonistes.

 

Le décalage entre les chapitres "Quelque part" ou "Ailleurs"et ceux relatifs à l'enquête elle-même donne de la force à ce polar. 

Les uns mettent en scène de mystérieux individus . L' ambiance est à l'heure de la vengeance , lourde, sombre, énigmatique...

 

Les autres mettent  en avant des enquêteurs pour le moins burlesques. Tout est mis en oeuvre pour déclencher irrémédiablement un fou rire. Les personnages me font penser, chacun à leur manière, à des petites bulles de savon prêtes à éclater . Il y a des bulles au franc-parler, des bulles un peu déjantées, des bulles anxieuses, d'apathiques bulles et  une bulle en forme de ...cube ! La réflexion très "cubique" de Czerny fonctionne comme les tableaux  de Vasarely !  On y trouve un agencement de  formes gémométriques , des couleurs ( ou pas ! ) et cette illusion constante du mouvement ...

 

Ce n'est pas tant l'enquête qui importe ici mais bien le jeu des personnages dont l'auteur nous entoure ; ça va vite , ça dépote, ça "dépetipodebeurrise"  les zigomatiques ! 

Ne devient pas fou qui veut mais personne n'est à l'abri de le devenir un jour...

Je veux bien tenter  l'expérience ...

 

 

Pour Hervé Sard, l'écriture semble être un vaste terrain de jeu où les mots, les phrases s'enchaînent naturellement avec humour et  élégance.

 

J'y reviendrai avec plaisir et le plus rapidement possible.

 

 

Pour en apprendre davantage sur l'univers de Hervé Sard  , c'est par ICI  ou encore Là. 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 13:28

 

Rouge c'est la vie

 

Quatrième de couverture:

Mai 68: j'avais quatorze ans, elle aussi. c'était le temps des banderoles, des slogans, des drapeaux rouges, des manifs. Le temps du militantisme. Pour moi, dans les rangs trotskystes, à la ligue communiste. Pour elle, au Kibboutz. Trente ans plus tard, la tentation était forte de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur, de raconter une histoire d'amour aussi...

T.J.              

 

 

Un roman très autobiographique loin du monde "Noir" de Thierry Jonquet mais lu avec tout autant de plaisir car la construction en est originale.

 

Deux mondes parallèles se côtoient.

 

L'un , plongé dans la réalité, le militantisme, l'appartenance à un groupe, la construction d'une identité, la quête d'un monde meilleur...

Ce monde appartient à Léa et Victor, protagonistes du roman.  

 

 

L'autre est plongé dans l'imaginaire. Par le biais d'une organisation digne des renseignements généraux, il ne laisse rien au hasard. Et ça tombe bien, il appartient justement à Mr Hasard...

Dirigeant d'une "entreprise" peu commune avec de multiples sections pour lesquelles travaillent d'arrache-pied de nombreuses petites "fourmis" afin que ce putain de monde tourne rond ! 

 

Il y a le monde d'en haut et le monde d'en bas...

 

Comme dans tous les Jonquet, la fin est à la hauteur. 

Je suis particulièrement touchée par l'écriture des dernières pages. 

 

Je ne saurais dire si Thierry Jonquet savait écrire des histoires d'amour. 

Mais il a su en écrire une avec passion, humour et ....amour.

La sienne. 


Partager cet article
Repost0
4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 15:27

 

 

 

Le grand bercail

 

Quatrième de couverture:

 

Le musée de la torture fait la fierté et la fortune des habitants de Reboul. Comme chaque été, la petite ville organise des festivités sur le thème de la torture, pour la plus grande joie de la foule et des touristes. Et pour le plaisir, aussi, des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique qui participent comme figurants au défilé historique. L'un de ces pensionnaires, Ursinal Luccombo, soupçonné d'être un tueur psychopathe, voit là l'occasion d'être sorti un moment  de la chambre où il est relégué, et de croiser le regard de Marie Belhomme, la fille d'un riche commerçant... Une succession de meutres va affoler la préparation de la fête et son déroulement. La plupart de ces meurtres sont commis avec une hache exposée au musée et ayant appartenu à Geoffroy le Tordu. L'enquête dévoilera, au fil d'un suspense tendu, les singularités et les moeurs rebouloises. 

C'est une intrigue policière tressée avec habileté qui, cette fois, est mise au service de la philosophie loufoque de Franz Bartelt. Le style, impeccablement cinglé, se fait ici l'instrument d'un crime délicieux contre les convenances. 

 

 

 

Une aventure bien différente que nous propose ici Franz Bartelt . Point de bossu, point de jardin mais les pensionnaires de l'hôpital psychiatrique et les habitants de Reboul ...Et tout ce petit monde gravite autour du musée de la torture, point névralgique de la ville, de son histoire et donc  du roman . 

A Reboul , tout semble tourner à l'envers.

Les "Fous" seraient-ils plus sains de corps et d'esprit que les habitants ?

Les habitants seraient-ils plus "fous" (de corps et d'esprit!) que les "Fous" ?      

J' y perds mon latin avec délectation .

 

J'entre de bonne grâce dans le monde feutré, calfeutré pour ne pas dire  camouflé  et totalement délirant des habitants "bien comme il faut" de Reboul. 

Personne ne sait mais tout le monde est au courant ....

 

 

Je m'immisce avec plaisir dans la tête des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique . 

Personne ne sait et ...tout le monde n'est pas au courant ... Le pire reste donc à venir . 

 

 

Dimension psychologique, humour, ironie de certains personnages face au  cynisme  des autres . Un bon cocktail à la Bartelt. 

 

Heureux les "fous" de Reboul, le royaume des " Autres " leur appartient .

 

 

 

 

 

On parle de Franz Bartelt ici et c'est pas mal du tout !

 

Partager cet article
Repost0
13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 15:55

 

   

 

Coup de coeur pour cet auteur découvert en 2012 grâce à Anonymus boy.Je le remercie chaleureusement !! 

 

J'ai commencé par ce polar et j' ai plongé la tête la première dans son univers.

 

Le jardin du bossu

 

Quatrième:

"Il était là ce con! Rond comme un bidon. Entouré d'une flopée d'ivrognes encore plus saouls que lui. Je ne l'avais jamais vu en ville. J'ai demandé au Gus qui c'était. Il n'en savais rien. J'ai recommandé une bierre. Le type se vantait. Il ne parlait que de son pognon. Il en avait, puisqu'il payait les tournées en sortant de sa poche des poignées de billets. Il refusait la monnaie. Il s'y croyait. Le con. Ah le con! Le Gus m'avait dit qu'il était déjà saoul en arrivant. Il avait touché la paie ou quoi ? Il buvait du blanc limé. De temps en temps, il se levait et chantait une connerie. Il y a connerie et connerie. Les siennes, c'était des conneries de l'ancien temps. On n'y comprenait rien. des histoires de drap du dessous, que c'est celui qui prend tout. Qu'est ce que ça voulait dire ? Il retombait sur sa chaise comme un sac. Il se remettait à parler de son pognon. Il en avait des tas. Stocké dans le tiroir de la salle à manger. Tout en liquide.

-T'as pas peur de te faire attaquer ? a demandé un des gars."

 

 

 

Un livre remarquable, un pur délice polardesque !

Une intrigue gorgée d'humour cinglant.

Deux personnages atypiques.

Un huit-clos surprenant, enivrant.

Un florilège  de divagations de la part du personnage principal,poète à ses heures , ancré dans une philosophie bien à lui sur le "pognon" et une certaine "idée de gauche"...  mais ça ne marche pas toujours !

Tout gredin rencontre un pire gredin...

 

 

 

J'aime l' écriture de Franz Bartelt . Son style est concis. Nul besoin de 600 pages et de beaucoup de blabla pour nous amener là où il veut.  

Quant  à la chute, elle est terrible ! Et c'est tellement jouissif une belle chute ! 

Si je devais classer cet auteur, je le poserais délicatement aux côtés de Thierry Jonquet.

Sur ce je vous laisse, j'ai d'autres Bartelt à fouetter. 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:34

 

noir sur la ville 

 

J'ai assisté avec plaisir à cette nouvelle édition de "Noir sur la ville" et ai eu l'honneur et le privilège d'être accompagnée par une photographe en herbe... 

L'objectif 2012 était  de rencontrer les auteurs, faire de nouvelles découvertes bien noires et de traquer les chapeaux de cowboy ! Mais le  contrat a t-il été rempli ? 

Les photos ont été nombreuses et le tri difficile ! 

Le festival a été mitraillé , les auteurs ont subi des rafales de flashs ...

 

Mais jugez plutôt ... ET Accrochez-vous, c'est long , mais c'est bon !

 

Tout a débuté dès l'entrée avec une mise en bouche. Il faut dire que l'accueil est visuel !

 

 

 noir sur la ville 2012

 c'est noir

c'est du polar

 

 

 

 Les premières portes passées, se frayer un chemin n'est pas chose facile , mais pas impossible !  Nous poursuivons notre traque et au passage  saluons  les associations présentes.

 

 

813

association 813

 

813

Association 813 , les amis de la littérature policière

 

 

 

 

La revue "L'indic" , éditée par l'excellente association "Fondu au noir", était également présente .

 l'indic

 

 Pour en apprendre davantage sur la revue et l'asso, c'est ICI

 

 

 

 

La noiraude , toujours au rendez-vous!

(Ce n'est pas une association mais le nom donné au fonds de la médiathèque de Pordic ( dans le 22 ) constitué de nouvelles noires ou policières francophones , magnifiquement géré et mis à jour par des individus hors du commun.  )

 

Avec son stand ...

 stand de la Noiraude

 

 

Sa peau de Noiraude...(abattue pour la bonne cause la pauvre) RIP

peau de vache

 

 

 son flou artistique...

flou artistique

 

 

ses marques-vaches

la noiraude

 

 

 et son actu...

actu 

 

 

 

L'oeil de la petite photographe étant infaillible, elle a su y repérer discrètement une photo des équarrisseurs .

Mais qui sont les équarrisseurs  ?

 

Ils sont au service de la Noiraude et épluchent, tailladent, désossent les nouvelles noires et policières entreposées dans les frigos de la susnommée pour finalement les mettre en valeur lors des célèbres bières littéraires. 

les équarisseurs

 

 

 

Nous avons eu la chance de  rencontrer l' un d'entre eux. il s'est prêté au jeu mais a préféré garder l'anonymat ...

Nous l'appellerons donc Anonymus boy .

anonymus boy    anonymus boy

le repos du guerrier

Le repos du guerrier. Anonymus boy joue au cowboy ...

 

 Pour découvrir  la Noiraude  n'hésitez pas à consulter  : Blog de la noiraude  et K libre en parle (très bien!) 

 

 

 

 

 

Jusque là, toujours pas de chapeau de cowboy et soudain au détour d'un court chemin, notre mini photographe ouvre le feu ...

 

 

Premier chapeau de cowboy (Craig Johnson)

31

 

 

 

Deuxième chapeau de cowboy

40

 

 

Pour trouver l'objet tant convoité sur celle-ci, il faut jouer au jeu "Où est Charlie ?"

Pas la peine de regarder Marin Ledun, ce n'est pas lui qui le porte. 

chapeau-!

 

 

 

C'est sans compter sur les irréductibles Gaulois pour lesquels porter un chapeau de cowboy n'est pas envisageable ! ("Où est Charlie" est ouvert à tous, cherchez les casquettes...le gagnant recevra une photo dédicacée ! )

IMGP2477

noir sur la ville 2012 la foule

 

 

 

 

Difficile comme les années précédentes de s'approcher des auteurs, mais Habitude et Patience font parties de la

"récompense" ! 

 La mini photographe a joué des coudes pour immortaliser ces instants.

 


jérôme leroy

jérôme leroy

jérôme le roy

Rafale de dédicaces...

dédicace en raffaledédicace

 

 

 

 

 

caryl ferey

caryl ferey

caryl ferey

 

 

 

 

Marin Ledun 

marin ledun

marin ledun

Encore Marin

marin ledun

marin ledun

Toujours Marin ...

marin ledun

marin ledun

 

 

 

 

 

Jean Bernard Pouy

jean bernard pouy

 

 

 

 

Rencontre avec Caryl Ferey et François Arango avec la présence du président de "la fureur du noir" Alain Le Flohic.

 25

Un agréable moment partagé et un plaisir d'entendre Caryl Ferey parler de ses personnages 'Borderline".

IMGP2539

21

 

 

 

Notre photographe en herbe décroche un court instant....

Pour nous présenter ses pieds...(vue aérienne)

20

 

mais rebondit ensuite sur l'excellent travail des pictographistes !

24

22

 

 

 

Cette nouvelle édition s'achève donc par quelques photos "hors sujet" (borderline comme le dit si bien Caryl Ferey)

 

Ben là, on est contents de le savoir ...

mise en garde

 

 

      Grosse pression !   

attention !

   

 

  Fumer tue, suivez la flèche pour le paradis.

c'est par ici 

 

 

 

  C'est la fête au village...

c'est la fête  

 

 

 

 

 

Mais....

pas d'ouvrages achetés cette année pour faire vaciller ma monstrueuse pyramide de livres ?

 

SI, et ce fut pire que l'an dernier !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

abdel hafed benotman 

Un auteur sympa que je découvre.

 

 

 

caryl ferey

C'est reparti avec Mc Cash...

 

 

 

 

caryl ferey Haka, Zulu..il me manquait celui-ci !

 

 

 

 

jérôme leroy

Je n'ai lu jusqu'à présent que des nouvelles de Jérôme Leroy, il me tarde de lire celui-ci.

 

 

 

 

jérôme leroyLivres jeunesse pour la jeune photographe !

Jean luc luciani

 

 

et pour terminer, Marin Ledun

marin ledun

marin ledun

 

 

A l'année prochaine pour de nouvelles aventures ....

Je remercie ma fille Lili qui a pris beaucoup de plaisir à immortaliser cette édition 2012.

C'est épuisant tout ça !

mais c'est tellement bon !!!!

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 20:34

 

Alea jacta est ! le sort en est jeté !!! 

 

En cet an de grâce 2012

 

le mois de novembre sera fêté !

 

 

noirsurlaville-2012.jpg

 

 

Sortez vos plus belles plumes messieurs les auteurs ,

Les buveurs d'encre seront à l'heure.

Tremblez devant  leur  retour !

Un an d'attente ça vaut l'détour !

Habillés pour la circonstance,

Un lasso ,de toute évidence! 

Chapeau de cowboy sur la tête,        

Porté pour un jour de fête  !

 

 

Mais mon ego de "Je" d'enfant me crie:   

 

"Plutôt crever" que de m'habiller en cowboy ! J'aime pas les chapeaux de cowboy !!!

 Je préfère rester en "Zone Est" avec "Trois fêlés et un pendu" ,  enfiler tranquillement ma prothèse (" La jambe gauche de Joe Strummer" ), m'habiller en princesse "Zulu" et partir sauver les "Kadogos" en Afrique  

 

Ce périple sera  certes délicieux,

mon  "Modus Operandi" étant fabuleux !

Scelus perfectus est,

Finis perfectus est ...

 

 

Après ce "Petit  éloge de l'excès" ,

"Personne n'en sortira vivant"

De mon côté je rêverai

Les yeux ouverts et pétillants

De pouvoir m'asseoir à leur table,

Contemplant leur plume badine,

Leurs quatrièmes irréprochables

et leurs  petite chaise divine

"Comme  un fauteuil voltaire

dans une bibliothèque en ruine"...

 

 

 

Le secret d'une telle épopée appartient au souvenir des plus grands.

Il existe un beau coffre garni, de pierreries et chuchotements.

Mais "Moloch"  a piqué  la clé , a mis notre "Mémoire en cage", s'est permis d'inviter "La bête et la belle" dans "Le manoir des immortelles","Ad Vitam Aeternam"...

 

"Du passé faisons table rase", la relève semble assurée mais elle n'existe et n'existera que dans les  souvenirs que l'on crée.

         

 

 A samedi , sans mon chapeau de cowboy  ...

 

 

 

Liste des auteurs présents à Noir Sur la ville :

Marin Ledun    -    Caryl ferey    -  Alain Emery    -  Anne Secret    -  Elena piacentini    -   Brigitte Aubert

Sylvie Granotier    -  Samia Messaoudi   -  Laurence Biberfeld   -  Pascale Fonteneau    -   Marie Florence Ehret

Claude Mesplède    -   Craig Johnson     -   Paul Halter   -   Serge Quaddruppani    -   Marc Villard   -   

Jean-Hugues oppel    -   Jean Bernard Pouy    -   Dominique Delahaye   -   Gérard Alle    -   jezan Kergrist

Jérome Leroy     -   Hugo Buan   -   Benois Severac   -   Gilles Bornais   -   Jacques Olivier Bosco

Christian Roux  -  Stéphane Daniel   -   Christian Ego    -   Marc Fernandez   -   Denis Flageul   -   Christian Grenier 

Jean Luc Luciani   -   Frédéric Prilleux  -   Thierry Robberecht   -  Brian Talbot   -   Olivier Thomas   -  Domingo Villar

François Arango   -   Hafed Benotman   -   José louis Bocquet   -   Hervé Commère

 

Pour consulter le programme du festival c'est ICI 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 11:45

"ZONE EST"   thriller d'anticipation  ...

 

A la lecture, je n'ai pu m'empêché de penser à Huxley et Orwell. Allez savoir pourquoi ...

 

 

 

 

zone est

 

Quatrième de couverture:

Thomas Zigler n'aurait jamais dû regarder dans la carte mémoire de sa victime. Ce qu'il y a vu est inconcevable pour les habitants de la Zone Est: une femme, belle, sans artifices et épargnée par le virus. Pourtant, Thomas sait que personne ne peut survivre sans organes artificiels et autres prothèses. Alors d'où vient-elle ? De l'autre côté du mur qui emprisonne à jamais la Zone Est ? Thomas n'a pas le temps de se poser de questions. Les criminels sans visage pour lesquels il travaille sont déjà à ses trousses. Thomas est bien décidé à sauver sa peau et à découvrir ce qui se trame dans cette communauté coupée du monde. Car ce qu'il a vu, c'est un espoir , un mince espoir...

 

 

 

 

D'un tout autre genre que "Modus Operandi" , Marin Ledun nous entraîne dans le vertige d'un futur où la liberté d'exister  et respirer n'existe plus. 

 

Le personnage principal, chasseur de données, poursuit ses cibles pour leur voler toute ou partie de leur mémoire....   Des nanovirus et autres vilains micro-organismes  sévicent... Les habitants de cette zone vivent six pieds sous terre et ne voient le jour que très rarement ou pas du tout ...

La plupart de leurs organes ont été remplacés par des prothèses . Les lobbies règnent en maîtres dans cet environnement nauséabonde , étouffant et écrasant. 

 

Vous l'aurez compris, l'athmosphère est lourde et la couleur dominante le gris... Saturation totale dans cette bulle "aseptisée".  

 

 

J'adhère totalement au style  de Marin Ledun et la lecture de " Zone Est" ne fait que renforcer ce plaisir . Le texte  est écrit  à la première personne  du singulier et au présent , ce qui m'a  fait glisser dès les premières pages dans la peau du personnage principal qui de surcroît est resté " humain" et épris de vérité .

Pendant les quelques 400 pages, j'ai vécu avec des prothèses et leurs conséquences, j'ai participé à des luttes sanguinaires et ai vu mourrir des êtres chers ...  pour connaître enfin toute  la vérité sur cette ZONE ... 

 

Lorsque j'ai  achevé la lecture de " Zone ESt" , j'ai alors relu la dédicace de  Marin Ledun . Elle termine ainsi : 

ET SI .....

 

 

Pour en connaître davantage sur cet auteur, délicieusement sympathique C'est ICI 

Partager cet article
Repost0
9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 20:26

J'ai hiberné pendant un temps certain. Beaucoup de livres dévorés et donc  beaucoup de retard sur mes posts... 

 

 

 

CINQUIEME ETAGE de Cyrille Audebert  (cliquer pour accéder à la quatrième de couverture)

 cinquième étage

 

 

Roman inclassable ? 

Ben alors c'est quoi ?

Un roman à ne pas mettre entre les mains des pseudo  sauveurs de l'humanité  au risque de les rendre jaloux  de Hercule et de sa facilité  à sauver le monde . Cette aisance dans le maniement d'objets tranchants, coupants, pointus, piquants, étouffants...toujours avec naturel . Cette lucidité face à l'envahisseur, cette volonté de vouloir nous   protéger des aliens ... Heureusement que notre bon  Hercule est là ! Tout ce stress qu'il accumule pour que nous puissions dormir sur nos deux oreilles... 

On serait presque tentés d'y croire à son histoire !

Et si c'était vrai hein ?

Et si nous arrêtions de le prendre pour un psychopathe ! 

Non, non Monsieur Zelnick vous n'êtes pas fou , Lulu peut en témoigner.

 

A lire si ce n'est déjà fait. Cyrille Audebert nous prouve une fois de plus qu'il sait faire le  plein d'humour et nous rend  délicieusement accro à ses personnages. Il a certainement rencontré Hercule pour en parler aussi bien  ...

Vous l'aurez compris, le trash côtoie la tendresse, voire la délicatesse. La délicatesse rebondit sur l'humour  qui à son tour se prend les pieds dans ...un sac poubelle. 

Ce n'est pas une promenade de santé en forêt, c'est une promenade de folie  avec un aller simple pour une maison de la santé mais.... une bonne !

 

Lien vers le site de l'auteur:Editions  SINDBADBOY

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 21:31

 

 

 Pas déçue d'avoir rencontré Marin Ledun à Noir sur la ville en 2011 ! 

 

 

 

 marin ledun

 

Quatrième de couverture: 

Cette ville pue la mort, marmonne l'inspecteur Eric Darrieux, adossé à la portière de sa vieille Peugeot.

Tu m'entends, Grenoble ?

la mort par tous tes trous !

Plus de quarante ans que je roule pour toi. Quarante ans que j'use mes semelles dans tes rues et tes escaliers gris. 

Et que m'as-tu donné en échange ? 

 

 

Marginal opiniâtre et alcoolique invétéré, Eric Darrieux enquête sur des disparitions d'enfants à Grenoble. Témoins fuyants, preuves confuses... A travers les brouillards de l'alcool, il poursuit un passé tourmenté dans les méandres de la mémoire urbaine.

 

 

 

Modus operandi est un premier thriller très réussi ...

C'est noir, très noir , ça va vite, très vite !

L' intrigue est partagée entre une enquête sur la disparition d'enfants et le lourd passé du personnage principal.Je n'en dirais pas plus , la quatrième suffit à elle seule. 

J'aime l'écriture fluide de Marin Ledun, sa manière de dire les choses sans orner son récit d'éléments inutiles et sans relief pour atteindre les 600 pages. 

J'adhère et adore!

 

 

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 14:57

 

Impossible comme l'an dernier de faire une p'tite publication avant l'ouverture du festival... mais une petite baffouille s'impose tout de même  pour mettre à l'honneur les 15 printemps de ce délicieux cru 2011 .

noir sur la ville 2011

 

 

 

 

De nombreux auteurs ont honoré de leur présence cette 15 ème édition , j'aurai pu comme chaque année faire exploser mon compte bancaire , dilapider mes derniers euros... mon objectif était tout autre cette année ...

Tenter de franchir le seuil  sans laisser mon addiction "polardesque" prendre le dessus. Tenter de dévorer les polars des yeux sans en toucher un seul.

Challenge terrifiant et Ôh combien frustrant ! 

 

 Comme à son habitude, la salle était bondée, les amateurs de Bons polars étant au rendez-vous !

Un avantage certain pour la réussite de mon entreprise ! il était en effet difficile, voire impossible d'atteindre les auteurs, de trouver un petit espace libre pour étendre son bras tel un morceau de caoutchouc et attraper le livre tant convoité !

Mon défi semblait  réalisable ... me contenter cette année de regarder sans toucher,  sans lire une quatrième de couverture était peut être possible !

 

 J'y ai cru jusqu'à l'extrémité de la première allée. Là, presque dans l'angle , des livres ont attiré mon regard qui lui même a attiré mes bras en caoutchouc qui se sont quant à eux  frayés un chemin jusqu'aux ouvrages  (mon cerveau doit être complice !) . 

 

   L'auteur en question n'était autre que Marin Ledun, écrivain discret , très sympathique qui m'était jusqu'alors inconnu,  lauréat du trophée 813 pour son  roman "Les visages écrasés" , mais je ne le savais pas encore ! et ce n'est pas pour cette raison que ....

 

Je suis  repartie  avec ce livre ...

 modus operandi

 

Et celui-ci ...

 zone est

 

 

Lire une quatrième , puis deux ... puis .... peut nous être fatal à  nous,  les "buveurs d'encre" et relever un tel défi est très difficile à "Noir sur la ville" . Je me félicite (un peu) de n'avoir acheté que 4 livres ... 2 pour moi  , 2 pour mon fils. 

 

 

"L'école ça sert à rien" de François Braud

l'école ça sert à rien 

 

 

"Trois fêlés et un pendu" de Jean-Hugues Oppel

trois-feles-et-un-pendu-

 

 

 Je suis venue, j'ai vu, j'ai  perdu ! 

 

 

Rendez-vous est déjà pris pour 2012 !

 

Au diable les challenges !

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Dans Quel État J'erre ...

  • : l'oiseau livre
  • : Du polar, du noir
  • Contact

victimes

un compteur pour votre site

Recherche

Archivage Des Délits