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1 septembre 2017 5 01 /09 /septembre /2017 15:00

 

Kronik parue dans le Cri de L'ormeau en juin.

Et Oui je ne suis pas en avance...

 

 

 

 

Merci à Alain pour la photo que je viens de lui voler.

Merci à Alain pour la photo que je viens de lui voler.

 

C'est au détour d'une brocante que l'auteur, Alain Emery fait la connaissance de Suzy, ou plutôt de son reflet immortalisé sur du vieux papier glacé. Il ne connaît de la belle que son prénom et sa passion pour la danse.

Il tombe sous le charme et décide alors de lui inventer une vie. Et c'est par l'intermédiaire d'un narrateur, le voisin de palier de cette femme devenue vieille, que débute ce court roman. Il retrace la vie de Suzy, de sa naissance au début du siècle jusqu'à sa mort.

Une toute jeune fille quittera son petit village natal au bras de son oncle pour conquérir les hautes sphères de la capitale. Une femme libre et indépendante y repassera quelques décennies plus tard parce que la vie est ainsi faite. N'en déplaise à certains... Ce bref retour aux sources laissera malheureusement une douloureuse empreinte.

 

Par le biais de ce roman au format agréable, un bel hommage est rendu à cette femme pleine de désirs, croquant la vie comme la scène. Femme insoumise et indomptable que l'auteur fait renaître le temps d'une chanson.

Poésie et amour de la vie, délicatesse et amour de la langue, ainsi va la plume d'Alain Emery et son habileté à raconter l'histoire d'un visage, d'un regard où s'engouffre la vie.

 

 

Alain Emery, Noir sur la Ville, novembre 2016

Alain Emery, Noir sur la Ville, novembre 2016

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 17:34
Goater Noir Novembre 2016 .Illustration de couverture Pierre Macé

Goater Noir Novembre 2016 .Illustration de couverture Pierre Macé

 

 

Sous un titre qui claque et qui a du sens ( il représente la devise des mercenaires  Orbs patria nostra)  , se cache une histoire noire à souhait, celle de Maxence Stroobants, un géant à l'oreille coupée, mercenaire aguerri dirigeant une boîte de sécurité militaire privée.

Stroobants Secure SA  fournit ses services à des dignitaires, des organisations internationales ou encore des lobbyistes assoiffés de marchés juteux. Cette société sillonne les zones en conflit, à fort risque sécuritaire comme le Mali, le Niger ou encore l'Irak.

Les opérations menées par les contractors de Stroobants sont d'ordre paramilitaires. Escorter, sécuriser, défendre les intérêts économiques et politiques de pays ou de sociétés privées au risque d'être impliquer dans des scandales. Car la guerre est un marché en or, qu'elle soit de haute ou de basse intensité et chacun veut en tirer profit quitte à se brûler les ailes. Et ce n'est pas forcement sur le terrain que la mort rôde, la mère patrie semble bien plus dangereuse.

 

 

Les nouvelles sociétés de sécurité tiennent une place majeure dans le roman, mais l'histoire ne se résume pas à un débat sur ce sujet. C'est aussi et surtout des portraits de mercenaires, le lien « à la vie, à la mort » qui les unit lors des missions, l'amour bien difficile à caser parmi ce chaos et la trahison au demeurant inacceptable.

 

 

*******

 « Selon moi, le degré d'intensité d'un conflit reflète l'incapacité du politique à préciser ses objectifs mais surtout son incapacité à atteindre ses objectifs sur le terrain. C'est là que nous, entreprise de sécurité et de défense, intervenons. C'est là que nous sommes devenus nécessaires. Un mal nécessaire. »

 

*******

 

Roman d'une grande qualité tant au niveau de l'écriture, que du scénario.

Frédéric Paulin maîtrise parfaitement son sujet, s'y ballade avec aisance et permet ainsi au novice comme au connaisseur de l'accompagner dans ce monde pas très choupinou.

Cela faisait quelques temps que je n'avais pas eu de coups de foudre. C'est chose faite avec ce roman noir qui, soit dit en passant, n'est pas un livre « pour les mecs », c'est un livre écrit par un mec qui n'a jamais dit que c'était un livre pour les mecs...CQFD

 

Et je ne vous apprends rien en disant qu'il existe des filles qui n'aiment pas les histoires d'amour. Il y a même des filles qui n'ont jamais lu Cinquante nuances de grey, qui n'aiment pas le rose et qui préfèrent Thompson et Jonquet à Musso ou Chattam...Il y en a même qui aiment le rose et Thompson et qui boivent de la bière en lisant Musso ou qui lisent peut être Orwell et « Martine petite maman » en dansant la samba ? RE CQFD parce qu'il y en a marre de ces personnes qui rangent la littérature dans des cases et le Genre avec.

 

 

 

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6 janvier 2017 5 06 /01 /janvier /2017 18:13

 

Editions Goater Noir 2016

 

Tout aurait pu se dérouler normalement pour Gueno. Seulement voilà, le destin en a décidé autrement.

A son retour dans sa région natale, après 10 ans d'absence et un passage par la case prison, les choses roulent beaucoup moins bien qu'un train. Et d'ailleurs, parlons-en du train...

Guingamp-Paimpol ça vous dit ? Bon certes, ce n'est pas l'Orient-Express mais on peut y faire de belles rencontres, trouver l'amour et les ennuis...

Gueno aurait dû s'abstenir de le prendre, ainsi il n'aurait pas revu Marie. Parce que dans l'ombre de Marie, il y a son frère. Et son frère à Marie, c'est pas un tendre, c'est un fou.

Un agréable moment de lecture bercé par les confessions d'un homme dont la vie bascule malgré lui et des personnages marqués au fer rouge par leur passé.

Un roman sombre où la vengeance décide du sort des autres, où la poésie tant aimée n'est jamais bien loin.

Marie et ce train qui roule. Cendrars et ce train qui part.

 

 

"Si j'étais peintre je déverserais beaucoup de rouge, beaucoup de jaune sur la fin de ce voyage. Car je crois bien que nous étions tous un peu fous."

Blaise Cendrars - La prose du transsibérien

 

 

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18 novembre 2016 5 18 /11 /novembre /2016 15:02
La manufacture de livres - 2016

La manufacture de livres - 2016

 

 

Après un petit tour dans les Cévennes avec Grossir le ciel, embarquons pour un voyage sur le plateau des Millevaches et allons à la rencontre d'une région et de personnages qui n'attendent rien de nous. Six personnages qui semblent se suffirent à eux-même, vivant en quelque sorte en autarcie « psychologique ».

 

Virgile et Judith ont élevé Georges, leur neveu, dont les parents sont morts lorsqu'il était très jeune. Virgile perd peu à peu la vue et Judith s'enfonce dans la maladie d'Alzheimer.

Georges vit près de chez eux, dans une caravane, refusant d'occuper la maison de ses défunts parents. Il n'a jamais voulu être paysan mais il a été modelé pour le devenir. Sa passion c'est plutôt les livres mais Georges a ravalé ses envies d'ailleurs.

 

Karl est un ami de Virgile, il est venu s'installer dans la région sur le tard. C'est un enfant des villes qui a raccroché ses gants et est venu par ici, un peu comme en exil.

 

Cory est la nièce de Judith. Femme des villes, femme battue venue se terrer ici pour réapprendre à vivre, fuir « l'homme-torture », trouver asile. Son arrivée met le feu au poudre.

 

Et enfin le chasseur, épiant, traquant sa proie mais laquelle...

 

On retiendra de Plateau les personnages que l'auteur met si bien en valeur, leurs secrets, les non-dits, leur rudesse apparente et leur sensibilité refoulée. Ne rien dire, ne rien entendre, ne rien voir, garder pour soi jusqu'à la mort. Mourir le cœur plein de regrets, mourir pour oublier ses erreurs.

 

On retiendra aussi les descriptions de la vie rurale, des lieux ou des paysages qui nous deviennent alors presque familiers, et les rencontres entre les personnages, leurs dialogues dans lesquels les silences ont autant d'importance que les mots.

 

 

Franck Bouysse signe un très beau roman noir et nous prouve à nouveau que sa plume peut être à la fois taillée dans le granit et trempée dans l'eau d'une source.

 

 

 

 

 

 

 

GROSSIR LE CIEL, c'est par ICI

 

 

 

 

 

 

 

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6 novembre 2016 7 06 /11 /novembre /2016 17:08
Rivages /Noir 2013

Rivages /Noir 2013

 

 

Dans un appartement, gît le corps sans vie d'une femme, éviscérée. Dans ce même appartement , il y a un placard dont la porte est légèrement ouverte. Dans ce placard, un petit coussin, de l'eau. Dans ce placard, un cahier. Dans ce cahier, une écriture, celle d'un enfant.

 

Alice est une voisine, Alice est photographe. En descendant de chez elle, elle a trouvé la porte ouverte, elle est entrée, elle a vu, a pris des photos, comme ça par automatisme puis elle a vomi.

Ce n'est qu'après qu'elle a vu le placard, qu'elle s'est emparée du cahier, qu'elle a compris que l'enfant était parti, qu'elle devait le retrouver.

Alice en a fait son histoire personnelle et chaque fois qu'elle ouvre le cahier, elle retrouve son passé. A lice a son placard.

 

 

Dans cet appartement, la police découvre le corps sans vie d'une femme, éviscérée. Les intestins ont été scrupuleusement lavés dans l'évier de la cuisine.

Dans ce même appartement , il y a ce placard dont la porte est légèrement ouverte, où l'on découvre les traces d'une présence. Mais il n'y a plus personne. Samuel et Eustache, deux flics chargés de l'affaire découvrent la scène de crime et comprennent rapidement qu'un enfant occupait ce petit espace.

Pourquoi cette femme est-elle morte ? Pourquoi enfermait-elle son enfant ?

 

 

Eustache n'a pas envie d'être là., il a envie de rentrer chez lui, se caler devant son ordinateur et poursuivre son récit, son histoire. Eustache a son placard.

Samuel n 'a pas envie d'être là. Ce n'est pas l'image de la morte qui le hante mais celle du placard et du petit creux dans le coussin. « C'est trop la merde cette histoire. » . Samuel laisse tomber sa tête entre ses mains. Lui aussi a son placard...

 

 

Quatre personnages dont les chemins vont se croiser. Réunion de destins autour d'un meurtre.

Trois personnages au passé lourd et inacceptable ou à l'enfance brisée.

Et un enfant. L'enfant dans son présent, dont la vie tient grâce au fil de son cahier. Petite écriture naïve et maladroite, patte de mouche aimante et pleine d'amour pour son bourreau.

 

 

 

Ce n'est pas le roman d'un meurtre et pas uniquement celui de la recherche d'un meurtrier. C'est la combinaison de trois écritures, de trois typographies, de 4 personnages. Christian Roux a l'art et la manière de rendre ses personnages marquants, de ceux qu'on croise dans la rue, qu'on côtoie et qui traînent leur passé, leurs blessures dans la solitude et le silence des mots. Des personnages hantés par leurs placards très noirs au goût acide.

 

On a tous un placard légèrement ouvert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autre roman de christian Roux ICI

 

 

 

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31 octobre 2016 1 31 /10 /octobre /2016 18:04
Editions La table ronde 2009

Editions La table ronde 2009

 

 

Premier roman noir de Jérôme Leroy paru en 1997 aux éditions du Rocher et réédité en 2009 à La table ronde.

Roman noir en deux parties : le présent en conflit avec le passé. Ou peut-être l'inverse ou peut-être seulement une suite logique. Celle d'un homme, à la fin du 20ème siècle, abruti par les antidépresseurs, les anxiolytiques , l'alcool. Mort-vivant parmi les vivants, prof de son état, obéissant à des réflexes séculaires pour survivre.

Un homme en sursis dans un pays qui va mal, qui étouffe et se révolte. Un homme, détenteur d'un terrible secret, celui de sa vie , de ses actes passés.

Redécouvrir l'amour ou du moins l'envie de vivre et oublier ce qui a fait de lui ce qu'il est.

Accepter l'inacceptable en espérant que les démons du passé lui accordent un peu de répit.

Se rappeler que la manipulation est de mise dans une société vérolée.

 

On est loin de la fiction, bienvenue dans notre réalité.

 

« -Tu es au courant de ce qui se passe cette nuit, Aurore ? Je ne parle pas de nous deux, je te parle de dehors, ce ne sont plus les émeutes qui durent depuis des mois. C'est une révolte écrasée dans le sang. Comme ça, à tous les échelons, des gens comme ton mari auront le beurre et l'argent du beurre. On prendra prétexte d'une situation insurrectionnelle pour adopter des mesures d'exception... Le rêve, pour un capitaliste : l'ultra-libéralisme économique et l'autoritarisme politique. Et tu verras que ça va passer comme une lettre à la poste : la moitié de ce pays est virtuellement exclue, l'autre a peur de passer du mauvais côté de la barrière. Alors ils vont filer droit, bien droit. On leur expliquera qu'on ne peut pas faire autrement au journal de vingt heures. »

 

 

 

 

La seconde partie nous dévoile le grand secret, le drame et ses raisons. Le déclin d'un homme aveuglé par l'amour. Un amour, cette femme, qui s'éloigne, qui a soif d'argent, de sexe, de puissance et qui migre vers les hautes sphères politico-financières. Un amour qu'il tente de sauver et lui procure un aller simple pour l'enfer « bleu ».

 

Du style , une histoire  et des personnages. La laideur de nos dirigeants, l'ordre social. Tout est là.

Un excellent roman noir très réaliste où le pouvoir corrompu est impitoyable et ...pitoyable.

 

Coup de cœur.

 

 

 

Monnaie bleue - Jérôme Leroy - Roman noir
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30 octobre 2016 7 30 /10 /octobre /2016 09:32
Editions J'ai lu 2013

Editions J'ai lu 2013

 

 

 

Editions La Tengo 2012

Editions La Tengo 2012

-Bouge, allez bouge putain. Donne du rythme !

La sueur me pique les yeux, mon casque, trop serré, compresse mes tempes.

Ok on a compris, on n'est pas dans un cours de Salsa.

 

Tony est un p'tit gars sans problème dans une banlieue à problèmes. La drogue, le deal, les trafics, il n'y touche pas. Il a une nette préférence pour les gants et les cordes. Il a les moyens de s'offrir un brillant avenir dans le milieu de la boxe et fait tout pour y parvenir.

Mais voilà, Tony a une mère et là c'est une autre histoire. Entretenue par les caïds de la cité, sa vie se résume à un éternel Problème.

Une sombre histoire de vengeance se trame lorsqu'elle se fait agresser par l'un de ses amis...

 

Tony est un p'tit gars sans problème mais Tony veut se venger. Miguel, caïd de la ville est là prêt à l'aider. Sans foi ni loi, il faut payer le prix pour obtenir vengeance.

 

Jérémie Guez offre à Tony le rôle de narrateur. L'impact est immédiat, on monte avec lui sur le ring et on attend le KO.

Un roman noir et fort avec malgré tout une touche de tendresse posée sur le spectre de la misère sociale.

Percutant.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 13:12
La manufacture des livres 2012

La manufacture des livres 2012

 

 

 

Points 2014

Points 2014

 

Même si vous n'êtes pas forts en maths, vous comprendrez que 20 ans se sont écoulés entre 1973 et 1993. 20 ans de mensonges familiaux, politiques, de morts camouflées, de vies bousillées. La vraie vie quoi !

20 ans de secrets bien gardés, de corruption de ces hauts fonctionnaires qui doivent leur salut aux magouilles et manœuvres politiques. 20 ans d'une mafia nourrit au caviar.

La politique du tumulte, c'est un peu le tumulte de la politique où la raison du plus fort est toujours la meilleure.

 

C'est dans cet univers nauséabonde que Léa décide d'éclaircir le décès de sa mère. Elle ne croit pas en une mort accidentelle et à la lecture de son journal, elle est interpellée par la récurrence de certains noms.

La vérité a un prix. Sur sa route, des ripoux, des mafieux, des politiciens corrompus prêts à tout pour conserver un semblant de dignité, des révélations pas belles à entendre mêlant prostitution et pédophilie...

 

La politique du tumulte est aussi le premier roman de François Médéline. Pas de répit dans l'écriture, pas de temps mort mais une mort toujours présente pour taire les vices des uns et les blessures des autres. Et cette piqûre de rappel sur un passé pas très loin, sur une autre période politique où rien n'était tout blanc et cette même piqûre qui nous rappelle que c'est toujours le cas aujourd'hui .

 

Un roman bien noir au style incisif où de nombreux personnages entrent en scène. L'essentiel se situant malgré tout autour de deux protagonistes qui finiront par se croiser.

Une toile, des proies, du fil de soie pour prédateurs. Le festin n'en est que meilleur.

 

 

 

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7 septembre 2016 3 07 /09 /septembre /2016 14:28

 

 

La maison de Nicolas Jaillet est parue pour la première fois en 2013 aux éditions Rue du départ.

Cet excellent  roman noir est réédité cette année dans la collection Milady Thriller.

Pour ceux qui auraient raté le coche en 2013, il y a possibilité d'aller au rattrapage à partir du 23 septembre.

 

 

- Format : poche et numérique
- Prix : 5,90 € en papier, 4,99 € en numérique
- ISBN : 9782811218256
- Nombre de pages : 288
- Date de parution : le 23 septembre 2016

Nouvelle édition 2016

Nouvelle édition 2016

 

 

Chronique à lire ici

 

 

Editions Rue du départ en juin 2013

Editions Rue du départ en juin 2013

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17 août 2016 3 17 /08 /août /2016 14:36
Editions Paul et Mike - 2014

Editions Paul et Mike - 2014

J'aime particulièrement les nouvelles noires. C'est un exercice de style qui ne fait aucun cadeau à l'écrivain. Ce doit être bref, intense, habillé d'un départ rythmé et d'une fin parfaite. J'entends par parfaite celle qui nous laisse sur le carreau.

Alain Emery excelle dans cet exercice. Auteur à la bibliographie impressionnante , il marque les esprits par sa simplicité et son humilité face à son œuvre .

 

La racine du fleuve est un recueil composé de 5 nouvelles.

Quelques lignes sur chacune.

 

Quatre joueurs attablés

 

Tranche de vie d'un dandy, joueur invétéré et gigolo à ses heures perdues et de son amie Manouche, rejetant convenances et hypocrisie, régnant sans partage sur sa bande de copains. Manouche a écrit un bouquin. Elle choisit cependant de rejeter la gloire préférant l'insouciance de la vie. Mais le succès est un monstre qui dévore et peut-on réellement en faire abstraction ? Et si la jalousie s'en mêlait ?

 

Aux abois

 

La victime est rarement celle qui est montrée du doigt et le coupable ressemble souvent à une meute de chiens enragés.

 

La racine du fleuve

 

« La peur est un poison violent, mille fois plus efficace que celui dont les indiens enduisent le bout de leurs flèches. Distiller cette horreur est un art. » (p 42)

 

Un juge, hanté par son passé dans les colonies, un greffier à sa botte, un journal et des révélations.

Jeu du chat et de la souris entre juge et assassins... A moins que ne se déroule sous nos yeux une partie d'échec bâtie sur la manipulation et la stratégie.

 

 

L'heure des braves

 

...Ou, quand la charité finit par avoir votre peau.

L 'agonie de la charité a le goût amer de la jalousie...

 

 

Les ficelles

 

Un médecin à femmes, un fossoyeur à perdrix.

« Les rumeurs sont pareilles aux sources »...et la jalousie est un très, très vilain défaut !

 

 

 

Finesse, subtilité, douceur dans la noirceur de l'âme humaine, Alain Emery est sans aucun doute un poète dont la sensibilité au monde qui nous entoure est flagrante.

Un nouvelliste capable de dépeindre la bêtise du genre humain avec poésie et délicatesse.

A lire au bord d'une rivière ou d'un fleuve sombre et silencieux, dont le courant englouti nos travers et notre noirceur intérieure.

 

 

 

Pour en apprendre davantage sur sa bibliographie, c'est par ICI.

 

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