Quatrième de couverture:
Le musée de la torture fait la fierté et la fortune des habitants de Reboul. Comme chaque été, la petite ville organise des festivités sur le thème de la torture, pour la plus grande joie de la foule et des touristes. Et pour le plaisir, aussi, des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique qui participent comme figurants au défilé historique. L'un de ces pensionnaires, Ursinal Luccombo, soupçonné d'être un tueur psychopathe, voit là l'occasion d'être sorti un moment de la chambre où il est relégué, et de croiser le regard de Marie Belhomme, la fille d'un riche commerçant... Une succession de meutres va affoler la préparation de la fête et son déroulement. La plupart de ces meurtres sont commis avec une hache exposée au musée et ayant appartenu à Geoffroy le Tordu. L'enquête dévoilera, au fil d'un suspense tendu, les singularités et les moeurs rebouloises.
C'est une intrigue policière tressée avec habileté qui, cette fois, est mise au service de la philosophie loufoque de Franz Bartelt. Le style, impeccablement cinglé, se fait ici l'instrument d'un crime délicieux contre les convenances.
Une aventure bien différente que nous propose ici Franz Bartelt . Point de bossu, point de jardin mais les pensionnaires de l'hôpital psychiatrique et les habitants de Reboul ...Et tout ce petit monde gravite autour du musée de la torture, point névralgique de la ville, de son histoire et donc du roman .
A Reboul , tout semble tourner à l'envers.
Les "Fous" seraient-ils plus sains de corps et d'esprit que les habitants ?
Les habitants seraient-ils plus "fous" (de corps et d'esprit!) que les "Fous" ?
J' y perds mon latin avec délectation .
J'entre de bonne grâce dans le monde feutré, calfeutré pour ne pas dire camouflé et totalement délirant des habitants "bien comme il faut" de Reboul.
Personne ne sait mais tout le monde est au courant ....
Je m'immisce avec plaisir dans la tête des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique .
Personne ne sait et ...tout le monde n'est pas au courant ... Le pire reste donc à venir .
Dimension psychologique, humour, ironie de certains personnages face au cynisme des autres . Un bon cocktail à la Bartelt.
Heureux les "fous" de Reboul, le royaume des " Autres " leur appartient .
On parle de Franz Bartelt ici et c'est pas mal du tout !
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