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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 15:27

 

 

 

Le grand bercail

 

Quatrième de couverture:

 

Le musée de la torture fait la fierté et la fortune des habitants de Reboul. Comme chaque été, la petite ville organise des festivités sur le thème de la torture, pour la plus grande joie de la foule et des touristes. Et pour le plaisir, aussi, des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique qui participent comme figurants au défilé historique. L'un de ces pensionnaires, Ursinal Luccombo, soupçonné d'être un tueur psychopathe, voit là l'occasion d'être sorti un moment  de la chambre où il est relégué, et de croiser le regard de Marie Belhomme, la fille d'un riche commerçant... Une succession de meutres va affoler la préparation de la fête et son déroulement. La plupart de ces meurtres sont commis avec une hache exposée au musée et ayant appartenu à Geoffroy le Tordu. L'enquête dévoilera, au fil d'un suspense tendu, les singularités et les moeurs rebouloises. 

C'est une intrigue policière tressée avec habileté qui, cette fois, est mise au service de la philosophie loufoque de Franz Bartelt. Le style, impeccablement cinglé, se fait ici l'instrument d'un crime délicieux contre les convenances. 

 

 

 

Une aventure bien différente que nous propose ici Franz Bartelt . Point de bossu, point de jardin mais les pensionnaires de l'hôpital psychiatrique et les habitants de Reboul ...Et tout ce petit monde gravite autour du musée de la torture, point névralgique de la ville, de son histoire et donc  du roman . 

A Reboul , tout semble tourner à l'envers.

Les "Fous" seraient-ils plus sains de corps et d'esprit que les habitants ?

Les habitants seraient-ils plus "fous" (de corps et d'esprit!) que les "Fous" ?      

J' y perds mon latin avec délectation .

 

J'entre de bonne grâce dans le monde feutré, calfeutré pour ne pas dire  camouflé  et totalement délirant des habitants "bien comme il faut" de Reboul. 

Personne ne sait mais tout le monde est au courant ....

 

 

Je m'immisce avec plaisir dans la tête des pensionnaires de l'hôpital psychiatrique . 

Personne ne sait et ...tout le monde n'est pas au courant ... Le pire reste donc à venir . 

 

 

Dimension psychologique, humour, ironie de certains personnages face au  cynisme  des autres . Un bon cocktail à la Bartelt. 

 

Heureux les "fous" de Reboul, le royaume des " Autres " leur appartient .

 

 

 

 

 

On parle de Franz Bartelt ici et c'est pas mal du tout !

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 15:55

 

   

 

Coup de coeur pour cet auteur découvert en 2012 grâce à Anonymus boy.Je le remercie chaleureusement !! 

 

J'ai commencé par ce polar et j' ai plongé la tête la première dans son univers.

 

Le jardin du bossu

 

Quatrième:

"Il était là ce con! Rond comme un bidon. Entouré d'une flopée d'ivrognes encore plus saouls que lui. Je ne l'avais jamais vu en ville. J'ai demandé au Gus qui c'était. Il n'en savais rien. J'ai recommandé une bierre. Le type se vantait. Il ne parlait que de son pognon. Il en avait, puisqu'il payait les tournées en sortant de sa poche des poignées de billets. Il refusait la monnaie. Il s'y croyait. Le con. Ah le con! Le Gus m'avait dit qu'il était déjà saoul en arrivant. Il avait touché la paie ou quoi ? Il buvait du blanc limé. De temps en temps, il se levait et chantait une connerie. Il y a connerie et connerie. Les siennes, c'était des conneries de l'ancien temps. On n'y comprenait rien. des histoires de drap du dessous, que c'est celui qui prend tout. Qu'est ce que ça voulait dire ? Il retombait sur sa chaise comme un sac. Il se remettait à parler de son pognon. Il en avait des tas. Stocké dans le tiroir de la salle à manger. Tout en liquide.

-T'as pas peur de te faire attaquer ? a demandé un des gars."

 

 

 

Un livre remarquable, un pur délice polardesque !

Une intrigue gorgée d'humour cinglant.

Deux personnages atypiques.

Un huit-clos surprenant, enivrant.

Un florilège  de divagations de la part du personnage principal,poète à ses heures , ancré dans une philosophie bien à lui sur le "pognon" et une certaine "idée de gauche"...  mais ça ne marche pas toujours !

Tout gredin rencontre un pire gredin...

 

 

 

J'aime l' écriture de Franz Bartelt . Son style est concis. Nul besoin de 600 pages et de beaucoup de blabla pour nous amener là où il veut.  

Quant  à la chute, elle est terrible ! Et c'est tellement jouissif une belle chute ! 

Si je devais classer cet auteur, je le poserais délicatement aux côtés de Thierry Jonquet.

Sur ce je vous laisse, j'ai d'autres Bartelt à fouetter. 

 

 

 

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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 11:45

"ZONE EST"   thriller d'anticipation  ...

 

A la lecture, je n'ai pu m'empêché de penser à Huxley et Orwell. Allez savoir pourquoi ...

 

 

 

 

zone est

 

Quatrième de couverture:

Thomas Zigler n'aurait jamais dû regarder dans la carte mémoire de sa victime. Ce qu'il y a vu est inconcevable pour les habitants de la Zone Est: une femme, belle, sans artifices et épargnée par le virus. Pourtant, Thomas sait que personne ne peut survivre sans organes artificiels et autres prothèses. Alors d'où vient-elle ? De l'autre côté du mur qui emprisonne à jamais la Zone Est ? Thomas n'a pas le temps de se poser de questions. Les criminels sans visage pour lesquels il travaille sont déjà à ses trousses. Thomas est bien décidé à sauver sa peau et à découvrir ce qui se trame dans cette communauté coupée du monde. Car ce qu'il a vu, c'est un espoir , un mince espoir...

 

 

 

 

D'un tout autre genre que "Modus Operandi" , Marin Ledun nous entraîne dans le vertige d'un futur où la liberté d'exister  et respirer n'existe plus. 

 

Le personnage principal, chasseur de données, poursuit ses cibles pour leur voler toute ou partie de leur mémoire....   Des nanovirus et autres vilains micro-organismes  sévicent... Les habitants de cette zone vivent six pieds sous terre et ne voient le jour que très rarement ou pas du tout ...

La plupart de leurs organes ont été remplacés par des prothèses . Les lobbies règnent en maîtres dans cet environnement nauséabonde , étouffant et écrasant. 

 

Vous l'aurez compris, l'athmosphère est lourde et la couleur dominante le gris... Saturation totale dans cette bulle "aseptisée".  

 

 

J'adhère totalement au style  de Marin Ledun et la lecture de " Zone Est" ne fait que renforcer ce plaisir . Le texte  est écrit  à la première personne  du singulier et au présent , ce qui m'a  fait glisser dès les premières pages dans la peau du personnage principal qui de surcroît est resté " humain" et épris de vérité .

Pendant les quelques 400 pages, j'ai vécu avec des prothèses et leurs conséquences, j'ai participé à des luttes sanguinaires et ai vu mourrir des êtres chers ...  pour connaître enfin toute  la vérité sur cette ZONE ... 

 

Lorsque j'ai  achevé la lecture de " Zone ESt" , j'ai alors relu la dédicace de  Marin Ledun . Elle termine ainsi : 

ET SI .....

 

 

Pour en connaître davantage sur cet auteur, délicieusement sympathique C'est ICI 

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 20:26

J'ai hiberné pendant un temps certain. Beaucoup de livres dévorés et donc  beaucoup de retard sur mes posts... 

 

 

 

CINQUIEME ETAGE de Cyrille Audebert  (cliquer pour accéder à la quatrième de couverture)

 cinquième étage

 

 

Roman inclassable ? 

Ben alors c'est quoi ?

Un roman à ne pas mettre entre les mains des pseudo  sauveurs de l'humanité  au risque de les rendre jaloux  de Hercule et de sa facilité  à sauver le monde . Cette aisance dans le maniement d'objets tranchants, coupants, pointus, piquants, étouffants...toujours avec naturel . Cette lucidité face à l'envahisseur, cette volonté de vouloir nous   protéger des aliens ... Heureusement que notre bon  Hercule est là ! Tout ce stress qu'il accumule pour que nous puissions dormir sur nos deux oreilles... 

On serait presque tentés d'y croire à son histoire !

Et si c'était vrai hein ?

Et si nous arrêtions de le prendre pour un psychopathe ! 

Non, non Monsieur Zelnick vous n'êtes pas fou , Lulu peut en témoigner.

 

A lire si ce n'est déjà fait. Cyrille Audebert nous prouve une fois de plus qu'il sait faire le  plein d'humour et nous rend  délicieusement accro à ses personnages. Il a certainement rencontré Hercule pour en parler aussi bien  ...

Vous l'aurez compris, le trash côtoie la tendresse, voire la délicatesse. La délicatesse rebondit sur l'humour  qui à son tour se prend les pieds dans ...un sac poubelle. 

Ce n'est pas une promenade de santé en forêt, c'est une promenade de folie  avec un aller simple pour une maison de la santé mais.... une bonne !

 

Lien vers le site de l'auteur:Editions  SINDBADBOY

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 21:31

 

 

 Pas déçue d'avoir rencontré Marin Ledun à Noir sur la ville en 2011 ! 

 

 

 

 marin ledun

 

Quatrième de couverture: 

Cette ville pue la mort, marmonne l'inspecteur Eric Darrieux, adossé à la portière de sa vieille Peugeot.

Tu m'entends, Grenoble ?

la mort par tous tes trous !

Plus de quarante ans que je roule pour toi. Quarante ans que j'use mes semelles dans tes rues et tes escaliers gris. 

Et que m'as-tu donné en échange ? 

 

 

Marginal opiniâtre et alcoolique invétéré, Eric Darrieux enquête sur des disparitions d'enfants à Grenoble. Témoins fuyants, preuves confuses... A travers les brouillards de l'alcool, il poursuit un passé tourmenté dans les méandres de la mémoire urbaine.

 

 

 

Modus operandi est un premier thriller très réussi ...

C'est noir, très noir , ça va vite, très vite !

L' intrigue est partagée entre une enquête sur la disparition d'enfants et le lourd passé du personnage principal.Je n'en dirais pas plus , la quatrième suffit à elle seule. 

J'aime l'écriture fluide de Marin Ledun, sa manière de dire les choses sans orner son récit d'éléments inutiles et sans relief pour atteindre les 600 pages. 

J'adhère et adore!

 

 

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 11:16

      

 

   Après quelques lectures peu transcendantes, de bons livres retiennent enfin mon attention , dont celui-ci.

 

 "Le vengeur des catacombes" de P.J Lambert.

 

 

le vengeur des catacombes

 

 

 Quatrième de couverture:

 

    Des bas-fonds de Paris aux tréfonds de l'âme humaine!

 

    Des catacombes aux procès de délinquants sexuels, un journaliste bon vivant s'invite dans les couloirs du "36". Irrévérentieux et truculent, il aime bien la police quand elle est efficace, et certains de ses membres quand ils sont féminins. L'intrigue tire ici toute sa force des liens de respect et de connivence tissés entre policiers et journalistes.

    En dépit du ton badin,la bonne et la mauvaise conscience de la société finiront par remonter en surface.

 

 

 

La quatrième résume bien le contenu de ce polar et je n'ai pas envie d'en dire plus, au risque d'en dire trop ...

Une intrigue bien menée , une vision particulièrement lucide de notre société, des personnages attachants .Tout ceci  écrit avec fluidité . Du bon polar !  

 

Lien vers le  site OFFICIEL de P.J LAMBERT  

 

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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 22:47

 

 

 

  Quatrième de couverture

 

       Marnie exerce une activité très particulière: elle envoie dans un monde meilleur des malades en phase terminale, à la demande de familles qui ont les moyens de se payer ses services.

Un jour, elle est contactée pour exécuter un contrat par une certaine Catherine Bermann, qui veut assurer à son beau-père, riche propriétaire de plusieurs cliniques, une fin digne et rapide. Marnie remplit sa mission mais, à sa stupéfaction, elle découvre la commanditaire assassinée, mutilée de façon effroyable.

C'est le début d'une série de crimes atroces sur lesquels va enquêter l'officier de police Eustache Lerne. De son côté, Marnie se lance dans une quête éperdue de la vérité, tandis qu'un évènement imprévu vient bouleverser sa vie personnelle...

  kadogos

 

 

Un livre dont le début est une fin... On y rencontre des personnages atypiques, cassés, détruits mais remplis d'humanité  et  ...il y a Marnie ... Ah Marnie ! Certainement la plus sensible et la plus dévouée à la cause humaine,un personnage étrange,controversé,  en marge de la société. Elle aurait pu être belle, avoir une vie sociale bien remplie mais son histoire lui a donné tout autre chose et c'est ce qui fait sa force .

Trafic d'enfants à des fins terrifiantes, enfants guerriers issus de ce monde d'adultes à la dérive , un livre poignant, touchant , révoltant qui donne envie de hurler face à toute cette violence infligée aux plus faibles.

L'intrigue est parfaitement construite, l'écriture est fluide et  sans longueur. 

 

Une belle lecture et une belle rencontre à "Noir sur la ville" en novembre 2010 avec cet auteur qui écrit aussi des polars pour enfants. J'attends avec impatience la critique de ma fille sur le roman "Les maisons aux paupières crevées".

 

Lien vers le site officiel de Christian Roux 

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31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 23:00

 

     J 'ai découvert Caryl Férey lors de sa venue  à Lamballe  en 2009 à "Noir sur la ville".

 

 "Haka", un thriller venu tout droit de Nouvelle-Zélande m'a donné envie d'entrer dans l'univers de cet auteur. 

 

Haka

 

   J'ai donc poursuivi le voyage avec "Zulu" .Zulu

  Quatrième de couverture

 

Enfant, Ali Neuman a fui pour échapper aux milices de l'Inkatha en guerre contre l'ANC. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu'il a enduré...

Devenu chef de la police de Cape Town, vitrine de l'Afrique du Sud, Neuman doit composer avec la violence et le sida. Les choses dérapent lorsque l'on retrouve le cadavre d'une fille blanche massacrée après avoir absorbé une nouvelle drogue aux pouvoirs effrayants. Les townships -misère totale en bordure de plages iddyliques- perdent leurs repères sous la pression de nouveaux arrivants. Neuman, dont la mère a été agressée, envoie en aveugle son bras droit sur une piste plus que dangereuse...Si l'apartheid a disparu, de vieux ennemis agissent toujours dans l'ombre...

 

 

 

 J'ai aimé "Haka", j'ai adoré "Zulu" .

 

Un thriller sur fond d'apartheid et d'expérimentations humaines. L'histoire de L'Afrique du Sud est  profondemment enracinée et tatouée en chacun des personnages. Les gangs règnent en maîtres absolus sur les townships. La violence et  la cruauté  se mêlent à la grande sensibilté de personnages hors du commun, meurtris par la vie.

Une excellente intrigue, brillament menée, sans arrêt de jeu, ni carton rouge.

Roman dur, violent  mais  empreint d'une réalité qui ne laisse pas indifférent. A travers  une admirable connaissance de son histoire et de ses moeurs, Caryl nous offre avec lucidité un aller simple vers ce pays . 

Lorsque la dernière page est achevée, on accorde une toute autre attention à L'Afrique du Sud. 

Pas grand chose à ajouter ...lisez-le...

 

  Pour en apprendre davantage c'est ICI ( site officiel) ou  Là ( polar noir).

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 20:28

 

 

 

    un temps de chien

 

 

Quatrième de couverture

 

"La pie pencha la tête de côté et regarda la chose s’éloigner à travers la végétation dense du sous-bois. Si le froissement des broussailles indiquait que l’étrange apparition s’enfonçait bien dans une direction opposée à la sienne, elle patienta malgré tout encore un instant. Rassurée par le calme retrouvé, elle s’approcha en sautillant.

 Arrivée à moins de deux mètres du corps inanimé, la pie émit un léger grincement et fit un bond en arrière… Rien. Pas un mouvement. Il lui sembla qu’elle n’aurait aucune résistance à attendre de ce mets de choix. Elle s’avança prudemment, plongea son bec dans les viscères du cadavre étalés sur le sol pour s’emparer d’un morceau encore chaud. Aussitôt elle projeta sa tête en arrière pour faciliter le passage de la viande dans son gosier.

Elle savait n’avoir que peu de temps avant que les autres charognards ne viennent lui disputer le corps déchiqueté de la femme… "

 

 

 

 

Après avoir refermé " l'évangile selon Jacques Lucas", je me suis donc jetée sur "Un temps de chien" . Ce deuxième livre de Cyrille Audebert est à la hauteur de ce que j'attendais , voire plus ! Je suis instantanément entrée dans son univers entre mythe et réalité et j'ai retrouvé avec plaisir ( non dissimulé ) les personnages de "L'évangile selon Jacques Lucas" en présence de petits nouveaux tout aussi croustillants !

Tous les ingrédients sont réunis pour en faire un deuxième chef d'œuvre . Mettez votre tablier et Versez dans votre marmite

une poignée d' intrigue époustouflante bien ficelée,

une bonne rasade d'écriture fluide,

quelques grammes d'humour (du style: "J'ai laissé mon sens de l'humour à la maison avec les Pepitos") ,

une pincée de suspense à faire frémir ,

n'oubliez surtout pas d'y incorporer des personnages hors du commun ,

de la poudre de perlimpinpin et quelques poils de chien ,

mélangez le tout et vous obtiendrez cet excellent "Temps de chien" .

Je vous recommande fortement d'appliquer cette recette et si vous n'y parvenez pas, commandez le livre ici, c'est encore meilleur !

 

 

http://editions-sindbadboy.wifeo.com/ 

 

 

 

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5 septembre 2010 7 05 /09 /septembre /2010 16:37

         

Excellent auteur .

 

 

l-evangile-selon-jacques-lucas

 

Quatrième de couverture:

  "Jusqu'à ce jour, j'avais une idée assez précise de ce que pouvait être le bonheur: un appart dans un quartier chic, des toiles vendues à prix d'or avant même d'avoir été peintes, et Mélodie... Mélodie, le modèle que je rêvais depuis toujours de serrer dans mes bras, et qui venait de me rouler la pelle de ma vie...

Ouais, c'était sûrement ça, le bonheur.

Y avait bien cette «Ombre» au tableau, celle qui avait entrepris de nettoyer la ville de ses clochards d'origine maghrébine, mais c'était tellement loin d'ici, dans les rues sombres...

Et puis, ce matin-là, en rentrant, j'ai trouvé cet attroupement devant mon immeuble, et tous ces flics chez moi, à l'étage... C'est là que le cauchemar a commencé, et que les souvenirs de ma vie d'avant ont refait surface.

Et si l'assassin, c'était tout simplement moi, David Huxley..."







 Quelle agréable surprise de me  plonger dans un univers artistique dès les premières pages , univers que j'affectionne particulièrement .On pourrait dire que c'est le premier effet kiss cool .

Deuxième effet kiss cool, une écriture fluide qui se mange comme un caramel mou ( c'est vous dire!), un rythme trépidant et cet humour  qui s'immisce au tournant d'une page , qui tombe quand on s'y attend le moins  et qui laisse nos zygomatiques en constante ébulition.

Troisième effet kiss cool, les personnages attachants au possible: j'aurais aimé peindre avec David, renconter la sculpturale Margot et son tempérament de feu , faire une planque avec Jacques .

Tout ceci ne serait rien sans le Quatrième effet kiss cool ...l'intrigue, menée de mains de maître par un excellent auteur dont je me suis empressée d'ouvrir le deuxième livre lorsque  "L'évangile" s'est refermé ....mais ça, c'est une autre histoire !!

 

 

Pour en connaître davantage sur cet auteur et  sa bibliographie , c'est   ICI !

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