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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 18:13
Editions in8 - collection Polaroid - mars 2014

Editions in8 - collection Polaroid - mars 2014

 

 

Thomas un fils de mariniers, en a pris pour 8 ans. Sa sortie est imminente et reprendre contact avec la réalité n'est pas chose facile. Il décide de renouer avec son passé, son ex, sa famille (enfin celle qui lui reste).

Un père mort, une mère en maison de retraite, une péniche vendue à la famille pour une bouchée de pain, voilà bien des choses difficiles à encaisser. Mais la liberté n'a pas de prix, le reste n'est que futilité...

 

Un chassé-croisé entre une vie et un homme ayant purgé sa peine, juste le temps d'une novella.

Quelques jours pour revivre des petits moments de bonheur, de questionnement, d'incertitude et de rage.

Quelques jours pour reprendre contact avec la vie, au risque de la perdre.

 

Un bon moment de lecture, le temps d'un café au soleil.

De jolis mots pour une bien triste tranche de vie.

 

 

 

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 13:43
Editions Rivages/thriller - Mars 2015

Editions Rivages/thriller - Mars 2015

 

Maximilien est prof d'économie et en passe d'entrer dans le milieu politique. Sa femme Camille, est responsable culturelle et prête à stopper sa carrière pour lui.

Leur vie amoureuse et familiale semble riche et inscrite dans la «norme sociale» des gens bien comme il faut.

Ce n'est donc pas un hasard s'ils choisissent la côte d'Azur comme lieu de vacances. Et c'est là-bas qu'ils vont rencontrer Viviane, un petit oiseau tombé du nid. Elle est jeune, paumée et vendeuse en bord de mer.

Coup de foudre à trois, trio dans un lit, jeux sexuels et séduction.

Il faut peu de temps à Viviane pour s'immiscer dans leur vie. Jouant aussi bien de ses atouts sous la couette qu'auprès de leur jeune garçon dont elle s'occupe à leur demande. Elle devient «l'objet» indispensable qui sait se faire désirer, créant ainsi au sein de la famille un besoin matériel et charnel.

 

Entrer en politique nécessite de montrer patte blanche, d'être «la quintessence de la famille française». Exit le hors-norme et la transgression, le vernis doit être appliqué avec soin !

 

Maximilien sait qu'il est déjà trop tard, la situation lui échappe. Le danger d'un futur scandale est là et y mettre un terme devient vital. Agir pour vivre sous les projecteurs ou juste pour espérer un avenir plus « convenable » ?

 

 

Sea, sex and sun ? Au début peut être...

 

Sex, drugs and rock and roll ? Pas vraiment .

 

On est plutôt dans le registre Sex, power and love, pas toujours jouissif pour les protagonistes si j'ose dire. 

Un roman bien construit avec une touche de sucre pour démarrer et du piquant pour clotûrer.  Une histoire du « politiquement correct » sous couvert de dentelles et guêpières, la vie quoi !  

 

 

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6 avril 2016 3 06 /04 /avril /2016 16:42
Editions Le Passage - Mars 2016

Editions Le Passage - Mars 2016

 

Alexandra Blaque est partie de rien, juste des trottoirs de Vitry-sur-Seine.

 

Prendre des risques, ne jamais reculer et fuir la médiocrité. 

 

Elle a 16 ans lorsqu'elle devient le soldat d'Arthus Graham, un narcotrafiquant reconnu de tous. Soldat puis bras droit , elle connaît alors l'opulence et le respect dû à son rang.

C'est dans ce milieu qu'elle rencontre Nicolas Armassant, son compagnon d'armes, un « soldat » né pour tuer.

Leur vie finit par basculer.

Alexandra passe par la case prison, Nicolas devient l'homme le plus recherché du réseau.

Lorsque la trahison mène la danse, cette dernière a le goût du sang.

Tirer un trait sur le passé, tenter de remettre les pendules à zéro, fuir l'ultra violence... Tout un programme qui semble perdu d'avance.

 

C'est avec une bonne dose de ténacité dans les veines qu'Alexandra part à la recherche de son ami et amant à sa sortie de prison. Elle se retrouve très vite secondée par une journaliste d'investigation au dessein bien différent.

 

 

Leur chemin sera parsemé de traîtres et violents obstacles, de caïds devenus les maîtres du monde et que le temps n'arrête jamais, ceux-là même qui trouvent l'oeuf kinder, dévorent le chocolat et la surprise qui va avec...

 

 

A son habitude, Thierry Brun nous livre un milieu et des personnages trempés dans l'acier. La Femme guerrière est à nouveau à l'honneur, loin des affiches et cartes postales édulcorées. Le rythme est soutenu et sans fioriture. On est dans le Noir et on le sait.

Un excellent moment de lecture.  

 

 

 

 

 

 

 

 

Les rapaces - Thierry Brun - Polar

 

 

 

Du même auteur ici :

 

La ligne de tir

 

Les rapaces - Thierry Brun - Polar
Les rapaces - Thierry Brun - Polar
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4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 16:31
Série noire 2014

Série noire 2014

Auteur rencontré à Mauves en noir en 2015. Lu dans la foulée et nous y voilà, avec beaucoup de retard mais nous y voilà malgré tout...

 

12 septembre 99, 9h06.

14 septembre 99, 10h30.

49h24 c'est peu et pourtant c'est tout.

 

49h et 24 minutes pour faire revivre le passé et comprendre le présent.

49h et 24 minutes pour valider sa propre mort.

 

Rétrospective d' une descente aux enfers.

Années 70, pas de mise en garde contre la défonce. Années propices à tous les excès.

Répondre à un besoin irrésistible de modifier sa conscience et sa perception du monde.

Commencer par la petite défonce et s'achever par le sang . Laisser l'addiction prendre les rênes. Accepter l'irréversible. Abdiquer ...

 

 

Histoire d'un parcours qui enchaîne le présent au passé.

 

L'amour au coin de la rue,celui qui fout le camp peu à peu car la came est plus forte et devient alors le seul et unique amour. Celui qui détruit et réduit à l'état larvaire .

Et le fric qui tombe d'un camion , qui coule à flot et rend la faux plus soyeuse. Et ce même fric qui un jour n'est plus là. Parce que lui aussi a perdu la partie.

Et les potes sans lesquels la vie est impossible et ceux-là même qui accèdent à la trahison et au mépris et qui crèvent un à un.

Et ce putain de virus duquel on se gausse pour en avoir moins peur et qui finit par triompher alors que le ring n'est pas encore monté.

 

Pas de bataille contre la dope mais personne pour se l'avouer. Le déni fait partie de la mise en scène de cette amante. Mante religieuse sans état d'âme. L'Ankou d'une pureté mortelle.

 

 

Grosse claque et gros coup de cœur pour ce récit, bouleversant pour celui qui est toujours resté observateur et douloureux pour celui qui a connu, vu ou vécu.

 

Veni Vidi Vici pourrait clamer l'auteur mais à quel prix.

Eric Maravélias est incontestablement le poète des criquets et pour cause...Qui mieux que la gazelle peut parler de son bourreau ?

 

 

 

 

 

 

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 16:44
Big Sister - Jérôme Leroy -

Editions Mille et une nuits

2004

La terre n'est plus qu'une masse polluée. Les tempêtes s'enchaînent laissant sur leur passage des milliers de morts. L'air est saturé de particules toxiques, les océans sont devenus de gigantesques aquariums huileux privés de vie.

Ainsi va le monde de Big Sister. Un monde en sursis où les individus sont maintenus dans un état de peur, favorable à la prospérité d'un état sécuritaire. Un monde sous le dictat de la consommation à outrance, de l'argent roi...Monde d'illusion.

 

Contrôles incessants, écrans de surveillance, résidences ultra protégées où s'entassent des hommes pensant être en sécurité et acceptant que le virtuel dicte leur plaisir ... Prestidigitation technologique.

 

Quartiers laissés à l'abandon où fleurissent des groupuscules extrémistes, des écoterroristes qui tentent de lutter contre le pouvoir. Un pouvoir qui se nomme Big Sister , un super- ordinateur à la voix chaude et sensuelle , l'oeil de Judas d'une société en perdition .

Big Sister sait tout, voit tout et agit par le biais de ses brigades d'intervention maîtrisant armes et violence bien mieux que l'encyclopédie. Des « chirurgiens » liquidateurs de cibles fichées, répertoriées et classées selon une échelle de nuisance potentielle.

 

Parmi ces cibles, François Kieffer et Céline Loup , deux individus s'opposant à cette machine et refusant de se plier à ses règles. Le jeu du chat et de la souris est en marche. La fin de la partie risque d'être sanglante.

 

Une fois n'est pas coutume. Jérôme Leroy nous entraîne dans un univers gangrené, non sans nous rappeler avec justesse que nous y allons à grands pas et coups de triques. Une société pas tellement éloignée de la nôtre qui ne demande qu'à éclore si nous lui en laissons l'opportunité.

Georges Orwell a fait naître Big Brother, Jérôme Leroy sa grande sœur .

Belle piqûre de rappel.

 

 

 

 

Du même auteur ici :

 

 

Le bloc

Big Sister - Jérôme Leroy -
Big Sister - Jérôme Leroy -
Big Sister - Jérôme Leroy -
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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 16:22
La manufacture de livres - 2015 -

La manufacture de livres - 2015 -

Un petit tour dans les Cévennes pour respirer le grand air ?

 

J'y ai trouvé un gîte au lieu-dit Les Doges. Je recherchais le dépaysement, les grands espaces vierges de tout excès. Paradoxe du citadin, loin du bruit de la ville et de ses recoins sombres...

 

Pas loin de ma cabane, il y a deux fermes isolées que la technologie n'a pas vérolées. Quelques centaines de mètres de champs les séparent. Quelques brises hivernales font office de clôtures. La douceur de la neige ne suffit pas à faire disparaître cette oppression qui envahie le visiteur. Je suis le visiteur, je suis le spectateur et j'observe à couvert Gus, son fusil et son chien. Ombres inséparables et vivantes.

Abel habite l'autre ferme, j'ai l'impression que c'est plus bas. En fait c'est juste plus loin.

J'écoute les silences rendus plus vivants par la neige. Je scrute les forêts sombres dans l'attente de ce que je ne veux pas y voir, je me perds dans la rudesse de leur vie … Fascination.

J'ai peur. Cette peur inhabituelle est envoûtante. Elle ne réclame pas la fuite, elle refuse de me faire crier, elle fait juste partie du silence. Celui qu'on ne rencontre jamais dans nos villes.

La vie s'égraine au rythme de l'âme du lieu-dit. Au rythme de Gus, de son fusil et de son chien.

Je veux connaître la noirceur de leurs secrets. Les non-dits sont ,paraît-il, de fidèles compagnons.

Je ne veux pas fuir et malgré la peur qui me noue les tripes, je resterai jusqu'au bout.

Je suis le visiteur, je reste spectateur de ces relations si particulières entre Gus et Abel, entre Gus et son fusil, entre l'homme et son chien.

Je serai peut-être le dernier témoin visuel de cet attachement à la terre, de cette peur viscérale d'en être arraché... Et l'ultime détenteur des secrets qui viennent grossir le ciel.

 

Sans aucun doute, Franck Bouysse les connaît aussi, comme il connaît cette région.

Il connaît même Gus et Abel parce qu'ils sont le sang des Cévennes. Il a écrit une petite tranche de leur vie avec beaucoup d'amour , me semble t-il. Amour pour une région, ses habitants, amour du Noir sur fond blanc,froid et silencieux.

 

J'ai quitté les Doges et ses deux fermes. Je ne suis plus un passager clandestin, maintenant je sais et je peux encore sentir  l'odeur du feu de bois et du froid qui pique ma peau.

J'ai découvert une région qui m'était inconnue. J'ai flirté avec la mort, l'envoûtante orée des bois, les cris qu'on n'entend jamais , le silence qui règne en maître des lieux.

Un jour je reviendrai.

 

 

 

Gros coup de coeur.

Franck bouysse, que j'ai eu l'occasion de rencontrer à Mauves en Noir en 2015, sera présent à Noir sur la ville cette année. 

 

 

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8 août 2015 6 08 /08 /août /2015 15:33
La vie de ma mère - Thierry Jonquet - Série noire

Gallimard - série noire - 1994

La vie de ma mère - Thierry Jonquet - Série noire

Réédition - Folio - 2001

 

 

 

« La vie de ma mère ! » ne retrace pas la vie de sa mère.

Si ce môme narrateur avait raconté la vie de sa mère, on n'en serait pas là et lui non plus.  

C'est sa vie qu'il raconte ou plutôt une tranche de vie, bien loin d'être une tranche de pain de mie à moins d'y ajouter une grosse croûte. Et puis une tranche de pain de mie , ça retombe vite côté beurre.

Sa tranche de vie , elle ne retombe pas, elle est là, en apesanteur et il doit faire avec.

Certains romans de Jonquet ne se racontent pas, ils se lisent . La bête et la belle, Mémoire en cage ne se racontent pas. La vie de ma mère c'est pareil, ça ne se raconte pas , ça se lit car lire Jonquet , c'est vivre. Voilà.

Sur la vie de ma mère que je ne vous mène pas en bateau. Je ne vous manipule pas plus avec des tranches de pain de mie, j'aime pas le pain de mie par contre j'aime les tranches de vie. Et celle-ci est sacrément bien écrite, tendre, drôle et pas si drôle que ça en fait.

A lire et à vivre si ce n'est déjà fait.

 

 

 

 

Il y a 6 ans, Thierry Jonquet est parti. 

 

 

La vie de ma mère - Thierry Jonquet - Série noire

-Rencontre

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie de ma mère - Thierry Jonquet - Série noire

-Mémoire en cage

 

 

 

 

 

 

 

La vie de ma mère - Thierry Jonquet - Série noire

-Vampires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie de ma mère - Thierry Jonquet - Série noire

-Rouge c'est la vie

 

 

 

 

 

 

 

-On en parle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie de ma mère - Thierry Jonquet - Série noire

-400 coups de ciseaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 20:09
Larguez les anars ! - Hervé Sard - 2015 -

Editions La Gidouille - juin 2015 -

 

18ème aventure de Léo Tanguy depuis sa naissance et 3ème depuis la reprise du bébé par La Gidouille. Hervé Sard succède avec brio à Yvon Coquil et Michel Dréan pour cette nouvelle enquête.

Aujourd'hui , on enterre Léo. Ce dernier enquêtait sur une sombre histoire d'épandage aérien dans le milieu rural.

Qui est son meurtrier présumé ? Quelle machiavélique organisation en veut au cyber-journaliste au point de lui donner le coup de grâce ?

Est-ce le P2R (parti du renouveau républicain), ennemi juré du MPT (mouvement pour la terre) lui même impliqué dans l'histoire ?

Les faits sont là. Ils s'appellent réchauffement climatique, OGM et manœuvres politiques.

Malgré la mort supposée de Léo, la marche sur Paris aura bien lieu et nous y participerons.

Elle a déjà commencé sous la forme d'un cortège regroupant ceux qui n'ont pas grand à dire mais qui croient en cette montée pacifique sur la capitale et les autres , de plus en plus nombreux au fur et à mesure de l'ascension, qui ont quelque chose à dire mais qui y réfléchiront une fois sur place. Bienvenue à bazarland  où règne un joyeux bordel désorganisé !

 

En route pour Paris . Nous voici en immersion totale dans une faune burlesque qui souhaite éclaircir les circonstances de la prétendue mort de Léo par tous les moyens . Et des moyens certains  en ont, des connaissances aussi...

Eclaircissement il y aura !

Arrivée sur Paris se fera !

La révolution est en marche, la marche est un espoir, l'espoir viendra t-il du ciel ?

 

 

Un excellent Léo Tanguy écrit par Hervé Sard dont les jeux de langue, l'humour et le profond respect pour les êtres hors du commun ne sont plus un secret pour personne.

Sorte de satire vaudevillesque qui n'aurait pas lieu sans ses personnages ! Qu'ils soient anars, paysans, nains ou motards, chauves ou nattés, on s'y attache avec plaisir.

Mention spéciale pour le fromage de chèvre, Les Rubbettes et leur chou gras bébi love, Potiron et son cours de philo sur le zguègue et les ustensiles de cuisine.

 

« Il y a des gens, parfois, on se demande s'il y a quelqu'un dedans . »

… Je ne m'en lasse pas.

 

 

Du même auteur ici :

"La catin habite au 21"

"Le crépuscule des gueux"

"Ainsi fut-il"

"Vice repetita"

"Morsaline"

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7 juin 2015 7 07 /06 /juin /2015 13:26
La catin habite au 21 - Hervé Sard - Le poulpe -

Editions Baleine - 2014 -

 

 

« Les grands méchants loups, ces hommes d'affaires et de chantiers, ces financiers qui mesurent le bonheur en kilo monnaie, oublient de vivre et ignorent que d'autres , des pas comme eux, savent que les vrais plaisirs sont simples et parfois même gratuits. »

 

 

Nous sommes près de Nantes, à Sainte-Mère-des-Joncs. Le projet de construction de l'aéroport du Grand Ouest fait son show médiatique à grands coups de pioches et d'éco-résistance. C'est ici que disparaît (dans la plus stricte intimité) une prostituée...

Le poulpe décide d'y aller incognito , persuadé qu'on a cherché à éliminer un témoin gênant. Ce n'est pas l'avis de Gérard qui penche davantage pour un tueur en série. Les paris sont lancés sur fond de tournées de bière.

L'affaire de l'aéroport est loin d'être claire. Qui est vraiment contre ? Qui est assurément pour ? Le poulpe y perd rapidement son latin car au fil des rencontres le mystère est comme le temps, gris et plombé.

Hervé Sard sait comme toujours s'entourer de personnages au profil singulier, au QI capricieux et de magnitude variable sur l'échelle de Richter. Des créatures fascinantes se disputent la vedette (après le perroquet vert à deux crêtes et touffes rouges sous les ailes et le doryphore-bousier lubrique) et évoluent avec volupté dans un bain d'acide humoristique.

Ici on rencontre un paquet d'aliens.

La disparue ? Tout le monde la connaît mais personne ne l'a vue. Un voyant aveugle qui lit dans la mousse ( je vous laisse découvrir laquelle). Les sœurs Brouté , assistantes paternelles agréées. Dame Zinette qui semble voir un tas de sozes dans sa montre. Bernard, un vieux beau de loin, laid de près. Sergent Pepper et son sous-marin jaune. Jerry Lewis ou pas...

Je vais arrêter là et ne pas vous parler de Tatie Lucie, Emilie et des autres au risque de prendre des coups de chaud et froid. Et si vous voulez savoir qui est Lulu, Jerry Lewis, ce qu'il en est de la disparue et connaître le fin mot de l'histoire, dévorez ce poulpe par ses tentacules si tentantes, ça vaut son pesant d'encre.

Hervé Sard et sa plume épique ont encore frappé. Les mots font des castagnettes, les phrases chantent et les titres de chapitres s'envolent au rythme endiablé de l'encre Sardienne.

Un poulpesque programme.

 

Et n'oublions pas que « Nous sommes tous ego ». Merci Hervé de nous le rappeler.

 

 

 

Hervé nous fait l'honneur de venir à la médiathèque de Pordic le 11 juin. Le débarquement aura eu lieu depuis 5 jours donc pas de problème de ce côté. Reste à gérer les élucubrations des équarrisseurs de la Noiraude bien décidés à le cuisiner façon crêpe bretonne et ça , c'est une autre histoire...

 
La catin habite au 21 - Hervé Sard - Le poulpe -

 

 
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25 mai 2015 1 25 /05 /mai /2015 15:23
La santé par les plantes - Francis Mizio - série noire -

Paru aux Editions La Loupiote ( 1997) - Série noire (1999) - Après la lune (2010)

 

 

 

Un riche chef d'entreprise pharmaceutique a déjà passé QUATRE VIRGULE HUIT ANS de sa vie sur les toilettes. Tout ça à cause de cette conne de Samantha...Il décide alors d'utiliser des hommes de main pour s'emparer de deux arbrisseaux, mâle et femelle, répondant au doux nom de « Allocasuarina Portuensis » .

Pourquoi vouloir s'en emparer à tout prix ? Ces petites plantes ont un lien avec la constipation chronique et selon les dires de certains biochimistes, elles permettraient de synthétiser la molécule d'un sopo-laxatif à effet retard. Seulement voilà, il n'en existe que deux spécimens dans le monde ! Tout un programme, que Francis Mizio nous livre avec brio .

La guerre est déclarée entre l'industrie pharmaceutique et des écolos totalement déjantés.

Qui gagnera la partie ?

 

La santé par les plantes est un véritable remède contre la morosité. Narcisse et Flore, militants extrémistes New age et écolos en sont un peu responsables. Dotés d'une intelligence particulière, ils maîtrisent les plans foireux au même titre que les casseroles judiciaires. Flore est une encyclopédie vivante en botanique et spécialiste du mariage Cannabis/ Radis noir... mais d'autres personnages tout aussi folkloriques entrent en scène.

 

La santé par les plantes nous apprend l'existence du F.L.C et du Magic Magic Extra. Outre la flore , ce roman aborde aussi les mystères de la faune au combien complexes et pas drôles dans des contrées reculées. Par exemple, la vie du perroquet vert à deux crêtes et touffes rouges sous les ailes n'est qu'un perpétuel combat et la naissance du doryphore-bousier lubrique n'est qu'une histoire de larves...En poursuivant sur la « faune », on apprend que l'amour peut être Trash au sens Propre du terme...

 

Ce roman est totalement déjanté et drôle, l'auteur ne laisse aucun répit au lecteur, le condamnant inexorablement aux crampes abdominales.

C'est sacrément bien écrit , avec des moments épiques qui piquent ou glissent jusqu'au fou-rire...

Si vous ne parvenez pas à dire « Allocasuarina Portuensis » , ce n'est pas parce que vous avez besoin d'un orthophoniste.

Je reprendrais bien un peu de Magic Magic Extra Z'iou plaît !

 

 

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